Type de voiture
: Break
Prix d'achat modèle testé : 28.510 €
TMC : 495 €
TR : 447 €
Conso : 60 litres = 750 km
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L’Avensis se décline en berline quatre
ou cinq portes (Sedan ou Liftback), en break normal ou surhaussé
(Wagon ou Verso). Quel que soit le modèle choisi, vous conduirez
une voiture conçue en Europe, selon les standards européens
pour une clientèle européenne. La conception a été
confiée aux studios niçois Sofia-Antipolis et le bilan
lors de l’essai est bluffant. Nous sommes loin des utilitaires
proposés les premières décennies par les constructeurs
japonais…
L’Avensis vient avec des atouts impressionnants pour le «
bon père de famille » qui doit faire face à
ses critères de choix… Cinq ans de garantie, cinq étoiles
au test Euro-Ncap (avec 34 points sur 36), une consommation jugulée,
des coûts d’entretien préalablement envisagés,
du sérieux dans la gestion de la clientèle pèsent
parfois dans les décisions. Quand en plus, l’impression
à bord confirme ce que le papier exprime… Les sièges
sont peut-être durs, mais ils maintiennent correctement lors
des longs trajets sans produire de douleurs lombaires. Le moteur
2 litres D-4D Diesel common-rail à géométrie
variable est bien un peu bruyant en ville, mais se fait oublier
sur la route. Le châssis confortable, neutre et sain en toutes
circonstances, couplé à une direction précise
et un amortissement calibré.
Puis, il y a pléthore d’équipements…
La climatisation, le radio-K7-CD avec ses commandes au volant, les
airbags « en veux-tu en voilà » dont une première
en Europe, le protège-genoux sous la colonne de direction,
les maintenant traditionnels ABS, aide au freinage, répartiteur
électronique de la force, contrôles de stabilité
et de motricité, etc.
Le véhicule mis à notre disposition pour une expédition
partiellement helvétique avait à peine un millier
de kilomètres. Nous l’avons donc étrenné.
Neuve, une voiture consomme légèrement plus que dans
la fleur de l’âge. Pourtant, seuls 7,8 litres aux cent
km ont été nécessaires. Dommage que les informations
de l’ordinateur de bord et celles de la jauge soient suspicieuses.
Le premier indique 5,9 litres de consommation moyenne confirmée
par la seconde qui annonce un peu plus de 500 kilomètres
avec la première moitié du plein. Nous supposons que
le tarage de l’injection doit être revu.
Trois adultes qui se déplacent pendant une semaine emportent
leur lot de bagages qui trouvent place dans le grand coffre, laissant
l’habitacle pour caser les têtes, les bras, les troncs
et les jambes surtout… Et de la place, il y en a. Quand en
plus le trajet parcouru mélange de la ville, de l’autoroute,
de la route brabançonne, des routes vosgiennes, des épingles
à cheveux helvétiques, que la météo
nous comble avec de la neige en Brabant et en Suisse… Nous
nous sommes amusés. Les santés du châssis et
du moteur sont un régal. Un bémol… Les manœuvres
de demi-tour nous ont amenés plusieurs fois à caler
le moteur… avec une remise à zéro intempestive
du totaliseur partiel de l’ordinateur de bord. Comme quoi,
les procédures automatiques n’ont pas que des avantages.
Les mœurs changent, les tempéraments sont forcés
de suivre… Les lois et les contrôles sont devenus ce
qu’ils sont et il devient crucial de se fondre dans la circulation
sans manifester, par une conduite singulière, ses différences.
La situation de la circulation au Japon avait anticipé ce
futur naissant dans nos régions. Serait-ce une des raisons
qui assure à Toyota cette avance culturelle ?

Mars 2004
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