Type de voiture
: Coupé
Prix d'achat modèle testé : 23.635 €
TMC : 867
TR 246
Conso : 55 litres = 650 km
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Les coupés connaissent un regain d'intérêt
de la part de la clientèle belge. Certaines marques viennent
compléter leur gamme dans cette niche enfin prisée
par un plus grand nombre d'utilisateurs. D'autres, comme Toyota,
ont toujours eu l'un ou l'autre modèle représenté.
La Celica se rencontre sur nos routes depuis le début des
années septante. Le modèle testé est la septième
version rencontrée. Au fil des ans, son volume extérieur
s'est réduit, tout en offrant plus de place à l'intérieur,
et les lignes ont perdu de leurs rondeurs.
Le moteur, de seulement 1.8 litre de cylindrée pour réduire
les coûts des taxes, réalise des prouesses étonnantes
grâce au système VVT-i, performances en matière
de puissance et de couple et aussi en matière d'économie
d'énergie. Grâce à un itinéraire, qui
m'a conduit à Berlin, au travers d'un pays où les
limitations de vitesses sont à respecter scrupuleusement
sur certains tronçons bien balisés, la Celica a pu
exprimer son savoir-faire en matière d'accélération
et de vitesse de pointe. Il lui a été fréquemment
possible de pratiquer des échappées largement réprouvées
en Belgique qui se situent entre 180 et 200 km/h. Malgré
ces allures, la consommation est restée largement sous les
8,5 litres aux cent. Le coefficient Cx, la surprenant petite surface
de pénétration dans l'air et la légèreté
du véhicule couplés à une technologie efficace
de la combustion et une boîte de six vitesses parfaitement
étagées font des miracles.
Ça, c'est pour les autoroutes ! Sur les routes sinueuses,
là où les impressions de conduites peuvent se conjuguer
avec les allures restreintes habituelles, les accélérations
et le plaisir de conduire ne grèveront toujours pas les consommations
qui restent parfaitement contrôlées. L'agilité
de la Celica est un gage de plaisir. Elle se place dans les virages
comme sur des rails. La conduite est instinctive et le guidage du
levier de vitesse est un modèle du genre. Entre 1800 et 7000
tours, la puissance semble linéaire et l'impression d'avancer
n'est pas toujours au rendez-vous. Pourtant "ça arrache"
plus qu'il n'y paraît…
En ce qui concerne la tenue de route, les liaisons au sol sont
rigoureuses sans être inconfortables. La suspension absorbe
les aspérités de la route sans nuire à l'impression
de rouler sur des rails dans une trajectoire imperturbable. C'est
un régal. Les longs trajets de plus de mille kilomètres
n'ont pas entamé mon dos vieillissant. La position de conduite
est typée sport et les places arrières ne pourront
jamais accueillir des passagers si les places avant sont occupées
par des grands gabarits.
Encore une fois, si c'est encore nécessaire, rappelons que
Toyota croit dans ses produits et que ses véhicules sont
garantis pendant cinq ans.
Septembre 2003
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