Une fois n’est pas coutume...
Vous savez que j’essaie de nombreux modèles de 4x4
et de monovolumes. Une fois n’est pas coutume, j’ai
pu conduire la petite MR de chez Toyota. Pour l’essayer, je
suis allé à Paris faire un peu d’esbrouffe.
Qu’est-ce qu’on m’a regardé ! Je souris,
parce que vous savez que c’est bien la voiture qui faisait
se retourner les gens...
Cette voiture-là, je veux vous en parler parce que c’est
la première fois que mes yeux habitués à détecter
les défauts sont restés au repos pendant une semaine.
Dans le genre roadster, la MR est parfaite. Sans aucun compromis,
elle est amusante à conduire et elle est économique
à l’achat et à l’entretien.
Il s’agit d’une propulsion à moteur central de
1800cc utilisant les technologies récentes pour doper les
performances et gagner du poids. Les porte-à-faux sont réduits,
l’empattement long, le centre de gravité bas et les
voies larges contribuent à l’excellente stabilité
et à la tenue de route.
Le mot d’ordre lors de la conception du véhicule a
été la légèreté. Les concepteurs
voulaient rester sous la barre des mille kilogrammes. Pari gagné
!
Les avantages sont réels tant pour les accélérations
que pour le freinage qui est sans faille. Et la direction assistée
électro-hydraulique est ultra-précise. Vous placez
la voiture au centimètre près.
Le moteur, 1800cc VVT-i développe 103 kW pour un couple
de 170 Nm. La puissance à haut régime et le couple
sur toute la plage des régimes assurent une conduite facile
et reposante. tout en préservant l’environnement tant
par la faible consommation que par les émissions polluantes
réduites.
J’ai eu beaucoup de plaisir à conduire ce petit bolide
qui se conduit aisément et sans piaffer aux allures imposées
par le code de la route. Si je tenais à vous en parler, c’est
aussi parce que je n’ai trouvé aucun “point à
améliorer” dans ce véhicule pour autant que
l’on accepte les caractériques du roadster. Célibataires
! A vos économies...
Quelques uns parmi vous qui aviez choisi la marque Toyota m’ont
déjà répété la qualité
de leur choix. Pendant une semaine, j’ai goûté
aussi à ce privilège d’une passion “raisonnablement”
acceptable pour un ingénieur rationnel.
Février 2001
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