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Il y a tout juste un an, je vous parlais du Previa
motorisé à l’essence (2.4 VVT-i). Aujourd’hui,
avec son 2.0 D-4D, Toyota se pose en concurrent offensif dans le
marché des grands monospaces. Il bouscule les idées
reçues, tant par son comportement routier que par son esthétique
et les sensations qu’il procure au volant. Généralement,
le volume et la masse de ces véhicules imposent des contraintes
dynamiques qui réduisent considérablement les performances
offertes par les grosses berlines.
En conduite calme, bien que rapide (dont 130 km/h), le Previa a
manifesté un appétit d’oiseau avec ses 5,8 litres
de diesel aux cent km. Étonnant pour ce mastodonte de 1700
kg ! En ville, il se montrait tout aussi peu gourmand et se contentait
d’à peine 7 litres/100. Pour rappel, le 2.4 E réclamait
11 litres/100.
Sachant de plus que le moteur D-4D coûte 800,00 € de
plus que le 2.4 E, que la taxe de mise en circulation est de 495,00
€ (au lieu de 1239,00), que la taxe de roulage est de 439,00
€ (au lieu de 455,00), le bilan économique est vite
fait. Pour des performance identique vu le couple de la motorisation
Diesel.
Avec la dernière version du Previa, Toyota aban-donne la
conception de sa devancière qui proposait une architecture
mécanique particulière : moteur central logé
dans un panneau sandwich du double plancher et transmission aux
roues arrière. Maintenant, le Previa propose un moteur et
une transmission à l’avant. Effets immédiats
: augmentation de l’espace intérieur, de la garde au
toit, longueur importante, volume intéressant pour les passagers
et les bagages. Une version est adaptée à chaque famille.
Cinq, six ou sept places, avec des sièges individuels. Huit
places avec une banquette arrière coulissante. Et cerise
sur le gâteau, il reste du coffre !
Quelle surprise de l’ex-cellente tenue de route du Previa
qui, malgré son volume imposant, a un comportement routier
neutre quel que soit le niveau de charge et le nombre d’occupants.
Le Toyota Previa se conduit facilement et se faufile en ville sans
aucune difficulté. La suspension arrière à
direction passive augmente la stabilité en courbe.
L’isolation phonique et le CX parti-cipent à un silence
de fonctionnement appréciable. On sera séduit par
les deux grandes portes arrière latérales à
glissière, pratiques. Le Previa bénéficie d’un
équipement de base complet.
Trouvons lui quand même des défauts ! Les sièges
arrière sont lourds à manipuler. La forêt d’appuis-tête
encombre la rétrovision. Les vitres de custodes sont fixes.
D’autres plastiques rendraient l’intérieur plus
“cosy”.
Avril 2002
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