Voilà plus d’un quart de siècle
que la Polo est produite. Plus de 7 millions de fourmis VW sont
sorties des chaînes de montage. Il s’agit d’une
berline bicorps avec hayon qui bénéficie d’une
excellente image de marque. Aujourd’hui, la Polo présente
un air affirmé de parenté avec la Golf et la Lupo.
Elle se conjugue en 3 et 5 portes. L’équipement de
base comprend de série quatre airbags avant, les vitres avant
électriques à la descente et à la remontée,
la direction assistée variable, la colonne de direction réglable
en hauteur et en profondeur, le verrouillage centralisé.
Le prix du modèle testé (1.2 essence – 5 portes)
est de 12.600 euro. La TMC et la TR sont de 61 et 141 euro. Le prix
de de la 1.9 SDI (3portes) est de 13.900 euro. La TMC et la TR sont
de 123 et 338 euro.
Le multiplexage autorise la condamnation centralisée automatique
dès que l’on roule. Dommage l’absence de télécommande
des ouvrants. Le bouton présent sur la clef sert uniquement
à activer une petite lampe de poche. Les airbags latéraux
arrière, le contrôle de trajectoire ESP avec l’amplificateur
de freinage restent en option…
Quelques petits rangements sont prévus dans le tableau de
bord et dans les portes avant. Les aumônières et les
bacs de portes arrière brillent par leur absence, compensés
par la solidité et le sérieux de fabrication.
Le nouveau moteur essence trois cylindres de 1198 cc qui équipe
la Polo que vous avez vue est en alliage léger à course
longue équipé d’un axe d’équilibrage.
La version testée, quatre soupapes par cylindre, offre une
bonne vivacité tant en ville que sur autoroute, cela pour
une consommation réduite qui assure une autonomie de près
de 700 km pour les 45 litres du réservoir. Le ronronnement
de ce moteur pétillant et plein d’allant est caractéristique.
Sa plage d’utilisation est linéaire entre 1700 et 6500
tours/min. La boîte de vitesses est douce, précise
et bien étagée.
Le diesel de 64 cv pourrait, lui, atteindre une autonomie de 800
km. Le logo SDI (Direct Injection) dissimule un TDi auquel on a
retiré le turbo. L’élasticité est stupéfiante
et permet de reprendre à partir des 1000 tours/min. Les deux
véhicules préfèrent la conduite coulée
et anticipative. En ville, elles sont remarquables. Elles ne déméritent
pas le moins du monde sur autoroute.
La direction assistée est constituée d’une
pompe hydraulique activée par un moteur électrique.
Cette solution adapte la réponse énergétique
à la demande, indépendamment du régime du moteur.
En ville, la direction et la suspension sont parfaites. Sur route
et sur autoroute, la direction demeure trop assistée et réclame
de nombreux ajustements de trajectoire. La suspension y présente
des lacunes puisque tous les défauts de la chaussée
sont illico transmis aux utilisateurs.
À signaler, c’est le montage de série des essuie-glaces
Silencio Flat Blade de Valeo. Entièrement réalisés
en caoutchouc, sans aucune structure métallique, ils suivent
régulièrement la courbe du pare-brise.
Juillet 2002
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