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Volkswagen Sharan, Ford Galaxy et Seat Alhambra sont
trois monovolumes fabriqués dans la même usine au Portugal
qui se partagent plate-forme et motorisations.
Le Sharan propose cinq mécaniques et trois transmissions
différentes. Toutes les versions Sharan en boîte manuelle
sont dotées d’une sixième vitesse, source intéressante
d’économie de carburant, pour autant que l’on
s’habitue à la passer. Sur l’itinéraire
où d’autres monovolumes diesel consomment environ 7
à 8 litres aux cent, le Sharan s’est satisfait d’un
petit 6,8 litres ce qui représente une autonomie appréciable
de 1000 km. Sans avoir utilisé le conditionnement d’air,
j’en conviens.
Le modèle testé était équipé
du moteur diesel 1.9 TDi 115cv dont le couple atteint 310 Nm à
1900 tr/min grâce à son turbocompresseurà
géométrie variable et aux injecteurs pompes.
La vitesse de pointe annoncée n’a rien de respectueux
des limitations de vitesse, même sur autoroute. Heureusement,
le poids du Sharan (près de 1700 kg à vide, qui dépassent
allègrement les 2 tonnes avec 7 personnes à bord et
les cartables ou les bagages) et la tenue de route inhérente
aux grands et hauts gabarits incitent à une conduite coulée.
Ou du moins devrait le faire ! Dans ces conditions, le comportement
routier est satisfaisant et la tenue de cap imperturbable.
Heureusement, tous les nouveaux Sharan sont équipés
de série de l’ESP et de l’ABS. Le programme de
stabilité électronique ESP contribue à maintenir
le Sharan dans le droit chemin, quoi qu’il arrive. Capable
de détecter les premiers indices d’une situation critique
avant qu’elle ne s’installe et que le conducteur n’en
prenne conscience, il intervient en quelques millièmes de
seconde sur le système de freinage ou la gestion du moteur
pour rétablir la stabilité du véhicule.
En dépit de sa précieuse contribution à la
sécurité, cet auxiliaire ne dispense nullement le
véhicule des contraintes des lois de la physique ni le conducteur
de son devoir de vigilance.
Une autre composante importante du concept de sécurité
active réside dans le système antiblocage des roues
(ABS) couplé à un répartiteur électronique
de freinage (EBV) qui assure une distribution optimale des forces
de freinage entre l’essieu avant et l’essieu arrière
que le Sharan soit lourdement chargé ou non. Son intervention
améliore sensiblement le comportement lors du freinage et
la stabilité générale du véhicule.
Comme pour tous les produits de la marque teutonne, la qualité
de la finition est excellente. Le système APS (Acoustic Parking
System) à l’avant et à l’arrière
est un équipement nécessaire pour appréhender
correctement les limites du véhicule. Enfin, l’ordinateur
de bord contribue efficacement à l’observation de sa
conduite et, ipso facto, au respect de l’environnement.
Je voudrais pourtant ajouter deux bémol à ce tableau
: d’une part le Sharan est bruyant (moteur et roulements)
et d’autre part, vous devrez investir près de 29.664.01
EUE pour naviguer à bord de ce vaisseau apte à accueillir
confortablement ses passagers.
Janvier 2002
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