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Les breaks Volvo se croisent sur nos routes depuis
des décennies. Grâce à ces modèles, principalement,
Volvo s’est forgé une réputation de spécialiste
incontesté de breaks de grande classe. Pour Volvo, le segment
du marché des “ V ” est spécifique et
justifie une stratégie autonome pour leur conception. Le
V70 est original sur plusieurs aspects. Il se reconnaît sans
aucune hésitation. Son gabarit tend vers l’idéal.
Il est compact, rigide tout en restant léger, apte à
supporter la charge. L’ensemble est équilibré
et harmonieux. Il combine, en un encombrement minimal, un volume
maximum.
Il y a un an, je vous présentais le V70 XC (Country Cross).
Depuis, Volvo a développé (et quel succès)
un moteur typique à la marque, sur base d’un dCi Common
Rail. Ce moteur se décline en deux versions. La version D5
de 163 cv et la version 2.4D de 130 cv. Ce dernier équipait
le modèle testé. Il a l’avantage de réduire
la TMC à 867 euro sans modifier la TR de 733 euro. Adepte
des bas régimes, le 2.4D joue surtout la carte de l’agrément.
L’insonorisation est efficace et les vibrations traditionnelles
des diesels sont gommées. Les cinq cylindres chantent doux
dans leur mélodie grave.
Cette douceur de fonctionnement élimine les à-coups
lorsqu’on appuie brutalement sur l’accélérateur.
Elle incite également à une conduite coulée
et anticipative qui a des répercutions intéressantes
sur la consommation. La boîte automatique me semble être
le meilleur choix qui ne grèverait pas la consommation. Avec
la boîte manuelle cinq vitesses, bien étagées,
nous avons parcouru plus de trois mille kilomètres à
une moyenne de 6.5 litres au cent, sans lésiner sur l’usage
de l’airco et en “ cruisant ” à 140 km/h
sur les autoroutes françaises. Les trajets urbains représentaient
10 % de l’itinéraire. Les 70 litres du réservoir
assurent donc aisément une autonomie de 800 à 1000
kilomètres. L’environnement y gagne !
Le V70 dispense un confort remarquable. L’ambiance est cossue
et le niveau de finition idéal. La direction est un peu lâche
en vitesse de croisière et l’habitabilité aux
places arrière manque de quelques centimètres pour
les adultes. Le système GPS (RTI Volvo System) est remarquable
de précision et le logiciel qui le pilote est étonnant
de facilité d’utilisation. Le DVD couvre l’Europe
entière avec un niveau de précision optimal pour le
Benelux. Toujours un bémol pour l’ergonomie des commandes
au volant. Une télécommande permet au passager d’introduire
également les données.
Il est impossible de parler de Volvo sans mettre en évidence
la sécurité. Les ingénieurs concepteurs la
manifestent dans tous leurs choix. Les nombreux dispositifs de sécurité
(ABS, STC, WHIPS, SIPS, airbags sont des compléments à
un leitmotiv qui assurent aux passagers un sentiment de tranquillité
et de détente. Le châssis du V70 est rigide et robuste
malgré le hayon arrière vertical. Pour y arriver,
les panneaux de carrosserie ont été collés
afin de garantir des liaisons ininterrompues favorisant la résistance
globale à la torsion.
Le V70 est élégant. Il séduit. Avec ce moteur
cinq cylindres, vous disposez, pour 29.400 euro (TMC = 867 et TR
= 733 euro) d’une belle réponse aux breaks allemands.
Les choses se jouent dans la “ Cours des Grands ”. Les
délais de livraison sont courts en comparaison de certains
autres constructeurs. Pour Volvo, il s’agit aussi de séduire
la clientèle avec un service qui précède les
circonstances. En envisageant les situations rencontrées
par le client (lors des entre-tiens, d’un éventuel
accident…), Volvo confirme son image de marque de qualité
et de sérieux.
Votre regard s’est porté sur les produits suédois.
Que ce soit les breaks (V40 et V70) ou les Sedan (S40, S60 et S80),
je pressens que les concurrents auront fort à faire...
Juillet 2002
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