Vous êtes ici : Essais automobiles > Chevrolet > Cruze 2.0 TDCi LT bvm5 FAP - 150 cv
Essai de la Chevrolet Cruze 2.0 TDCi LT bvm5 FAP - 150 cv

a

a

Type : Berline
Prix d'achat (modèle testé) : 21 134€
Couple maxi : 320 Nm à 2 000 tr/min
Puissance maxi : 150 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 73 kW/t
  • Puissance/litre : 75 cv/litre
Poids : 1 502 kg
Capacité de traction : 1 200 kg
L x l x h : 4 597 x 1 788 x 1 477 mm
  • Surface au sol = 8,22 m2
  • Volume capable = 12,140 m3

Émissions de CO2 (test) : 178 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 149 gr/km
  • CO = 0,130 gr/km
  • NOx = 0,030 gr/km
  • HC = 0,170 gr/km
  • HC + NOx = 0,200 gr/km
  • Particules = 0,002 gr/km
  • Bruit passant = 70,3 dB(A)
 
Consommations
   • du test : 6,7 l/100
   • lue à l'ordi : 7,4 l/100
   • théorique constructeur : 5,6 l/100
   • Test/Ordi : -9 %
   • Test/Théorique : 20 %
Autonomie : 60 litres = 900 km

Compteur vitesse : erreur moy = 5%
   • 30 km/h cmptr = 28 km/h réels
   • 60 km/h cmptr = 58 km/h réels
   • 90 km/h cmptr = 86 km/h réels
   • 120 km/h cmptr = 115 km/h réels


Les articles de www.essai-automobile.com ne sont pas libres de droits.
Merci de prendre contact avec le webmaster.

 

Depuis que Daewoo a troqué son patronyme pour reprendre celui de Chevrolet, il y a de la nouveauté dans l’air. Exit les Nubira et Lacetti qui sont apparues dans les réseaux de vente respectivement en 1997 et en 2003. Elles sont aujourd’hui remplacées par la Cruze qui a été imaginée pour le marché international. Elle a été développée par les stylistes coréens pour répondre aux attentes du maximum des acquéreurs de tous les pays du monde, qu’ils soient Européens, Américains ou Asiatiques. C’est pourquoi la Cruze n’existe actuellement qu’en version 4 portes avec malle : la majorité des clients de la planète préfèrent ce modèle alors que, en Europe, on aurait une prédilection le hayon à l’arrière. Toutefois, l’avis des utilisateurs du vieux Continent, réputés comme les plus exigeants, a été pris en considération en ce qui concerne les qualités de routière.

Version haut de gamme : LT
De plus, avec la Chevrolet Cruze, la filiale de GM se démarque par sa tarification au ras des pâquerettes : la version LT à moteur diesel de 150 chevaux avec filtre à particules que l’importateur nous a réservée est la mieux équipée : pourtant, il ne vous faudra débourser que 21.000 euros pour l’acquérir. Elle dispose du verrouillage central à télécommande, du radar de recul, de l’ABS, des contrôles de stabilité et de traction, des roues de 17 pouces à jantes en aluminium, de six airbags, du régulateur de vitesse, de l’ordinateur de bord, de la climatisation, des essuie-glaces et des phares à allumage automatique, des antibrouillards, des quatre vitres électriques, d’une connexion USB, de la radio avec un chargeur de six Cds et lecteur MP3 actionnés au volant de cuir réglable en hauteur et en profondeur et, à l’arrière, des fixations IsoFix et de la banquette rabattable 60/40…

Un moteur plus discret avec la LS
En plus de la LT, une seconde finition LS est également disponible avec un moteur moins puissant de 125 chevaux : dans ce cas, les équipements de série sont moins fournis et le tarif est encore plus attractif, aux alentours de 18.000 euros. La version essence avec un thermique de mille six cents centimètres cubes voit son prix catalogue alors diminué de 1.000 euros. Il y a de quoi séduire bon nombre d’acquéreurs parce que la qualité des matériaux et des assemblages est au rendez-vous et que nombre d’acheteurs veillent aujourd’hui à réduire la facture de la voiture dans les frais du ménage. À ce titre, la Chevrolet propose une alternative aux familiales grâce à ses dimensions généreuses.

Pour quelle raison des pneus neige…
Nous avons pris possession de la Cruze alors que la neige était tombée à gros flocons sur les routes wallonnes. En Belgique, la culture n’en est pas encore à l’utilisation des pneus neige. Pourtant, ces derniers apportent un confort d’usage appréciable : dans certaines situations, les techniques de conduite ne suffisent pas. La composition de la gomme des pneus d’hiver les rend plus souples à basse température (inférieures à 7 degrés centigrades) et l’adjonction de micro cristaux de silice dans la masse leur permet de gérer les chaussées glissantes avec beaucoup plus de sérénité. Il est vrai qu’il existe des solutions de dépannage avec les « chaussettes ». Ces récentes techniques, inutilisées il y a quinze ans à peine, sont peu appréciées du public qui n’y voit qu’une dépense supplémentaire. Sur les itinéraires actuels, nettement plus chargées en matière de trafic, elles facilitent les déplacements et la tranquillité avec laquelle on aborde le réseau routier.

Un moteur pour les longs itinéraires
La clef à peine engagée, les claquements du moteur produit par VM Motori envahissent l’habitacle. Ils le feront le temps de chauffe des cylindres avant de s’atténuer quand la température se sera stabilisée. Il est coupleux pour autant que l’on garde un œil sur le compte-tours et que l’aiguille reste au-dessus des deux mille tours. Avec un filet de gaz, on s’en tirera jusqu’à mille huit tours par minute. Mais en dessous, il se révèle particulièrement creux, ce qui impose le passage dans un rapport inférieur. C’est en ville et dans les files que vous serez quelque peu gênés à jongler entre la première et la deuxième. Sur route par contre, il est idéalement secondé par la boîte à cinq rapports. Le levier est doux à utiliser et les vitesses se verrouillent parfaitement.

Des consommations au goût du jour
Une transmission à seulement cinq positions : c’est la tendance actuelle d’y revenir en optant pour des rapports longs qui permettent de diminuer les besoins énergétiques et par conséquent les rejets de CO2. À la fabrication, il y a plus de légèreté : sur les autoroutes, il arrive fréquemment que l’on cherche une sixième. Sans doute qu’avec un peu d’habitude, on s’y fait. Les chiffres théoriques du constructeur indiquent une consommation de 5,6 litres au cent kilomètres. Malgré le réseau enneigé et les températures extérieures hivernales, nous sommes restés sous les sept litres alors que l’ordinateur de bord se montrait, pour une fois, quelque peu pessimiste.

Une tricorps pour commencer…
L’intérieur de la Cruze reprend le design compartimenté en courbe que l’on trouve aussi dans le Tribeca de Subaru. Les commandes sont à portée de la main et l’aspect est rendu « funny » par les inserts métalliques. La Cruze est une familiale qui aime être dirigée avec douceur. Les suspensions sont tarées pour privilégier le confort. On regretterait de ne pas encore pouvoir disposer d’une transmission automatique qui confirmerait une des approches idéales pour mener la Cruze, sans forcer le rythme. Gageons qu’avec le temps et le succès du modèle, l’offre se complète par une cinq portes et un break.

 

André-Louis De Laet
© www.essai-automobile.com
Janvier 2010

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
info@essai-automobile.com