Avant de parler de la voiture proprement dite, il semble intéressant de faire un bref historique des pérégrinations de Daewoo depuis la fin du siècle dernier. À ce moment, la crise rencontrée dans le Sud-Est asiatique frappe la firme qui était lourdement endettée. C’est à la fin 2002 que GM Daewoo Auto Technology Co est née, reprenant les actifs industriels et les filiales d’importation européennes. GM détient un peu moins de la moitié des parts du capital. Cela semble suffisant pour assurer la pérennité de la marque et rassurer les actuels et futurs clients.

En grec, Kalos signifie “beau”. C’est au carrosier italien Giugiaro que Daewoo fait appel pour habiller sa petite citadine. La nouvelle coréenne Kalos respecte le traditionnel choix des motorisations essences des modèles précédents. Le 1.4 litres E-Tec et sa boîte manuelle à cinq rapports offrent des performances modestes et des reprises paresseuses à bas régime. Remarquons aussi que l’insonorisation est remarquable. Ce pourrait être des gages de consommation réduite. Malheureusement, on est vite tenté de jouer de la boîte de vitesses pour se faufiler dans la circulation et la réalité est différente. L’installation au gaz est d’ailleurs proposée par l’importateur, avec une garantie d’usine, pour quelque 2.400 euros. Daewoo met aussi en évidence le prix d’achat compté et la dotation de série complète pour compenser la gourmandise de la Kalos. La garantie de trois ans complète le tableau.

La liste des équipements de sécurité et de confort est surprenante pour une petite citadine à prix compressé : ABS à répartiteur de freinage, airbags à l’avant, cinq ceintures à trois points d’ancrage, direction assistée, volant réglable en hauteur, vitres teintées à commande électrique à l’avant, condamnation centralisée des portes, auto-radio, lecteur de CD, climatisation…