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Essai de la Ford Ka 1.3 TDCi Titanium bvm5 Duratorq - 75 cv

Type : 1300d
Prix d'achat (modèle testé) : 13 300 €
Couple maxi : 145 Nm à 1 500 tr/min
Puissance maxi : 75 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 52 kW/t
  • Puissance/litre : 60 cv/litre
Poids : 1 055 kg
Capacité de traction : 0 kg
L x l x h : 3 620 x 1 658 x 1 506 mm
  • Surface au sol = 6,00 m2
  • Volume capable = 9,039 m3

Émissions de CO2 (test) : 143 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 112 gr/km
  • CO = 0,125 gr/km
  • NOx = 0,024 gr/km
  • HC = 0,187 gr/km
  • HC + NOx = 0,211 gr/km
  • Particules = 0,024 gr/km
  • Bruit passant = 72 dB(A)
  • EcoScore = 64

Consommations
   • du test : 5,4 l/100
   • lue à l'ordi : 5,6 l/100
   • théorique constructeur : 4,2 l/100
   • Test/Ordi : -4 %
   • Test/Théorique : 28 %
Autonomie : 35 litres = 650 km

Compteur vitesses : erreur moy = 3 %
 •  30 km/h cmptr = 29 km/h réels
 •  70 km/h cmptr = 59 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 87 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 115 km/h réels

 

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Qui connaît Olga Kurylenko ?  Olga Kurylenko
Nous vous en présentions une photo à la fin du mois d’août 2008…  Nouvelle partenaire de James Bond dans « Quantum of Solace », Olga a pour mission, entre autres, d’attirer le regard des badauds sur la seconde mouture de la Ford Ka.  Celle-ci a quelque peu grandi par rapport à sa devancière : sept centimètres en longueur et trois en largeur.  Juste de quoi lui donner l’embonpoint réclamé par les acheteurs d’aujourd’hui.

C’est en décembre 1996 que Ford avait présenté sa Ka, petite citadine à la bouille poupine dont les roues étaient rejetées aux quatre coins pour assurer une stabilité sans défaut.  Un public appréciateur a même jeté son dévolu sur cette facétieuse en la plébiscitant un million quatre cent mille fois.  Pendant les douze dernières années, les concurrentes ont fait des progrès et Ford se devait de revoir sa copie pour continuer d’exister dans ce segment hautement prisé qui attire environ huit pour cent des voitures particulières vendues.  Le regard des responsables s’est tourné vers l’Italie pour concocter un accord avec l’industriel transalpin afin de partager les frais d’études et de fabrication avec ceux de la 500 et de la Panda.  Ce sera d’ailleurs dans l’usine polonaise Fiat de Tychy que les trois modèles seront produits. 

Le partenariat qui lie Ford à Fiat concerne les moteurs et le châssis de la 500.  C’est la plateforme initiale de la Panda qui a été utilisée, perfectionnée encore par les ingénieurs Ford qui ont revu les liaisons au sol, durci les amortisseurs, ajouté une barre antiroulis à l’arrière, rigidifié celle à l’avant, augmenté le diamètre des pneumatiques et calibré la direction assistée.  Le comportement routier s’en trouve nettement amélioré quand bien même le centre de gravité serait plus haut que celui de la première version des Ka.  Parmi les deux motorisations proposées, le 1200 essence de soixante-neuf chevaux et le 1300 diesel qui en cache septante-cinq, c’est ce dernier que l’importateur nous a confié pour la semaine. 

Ce bloc Multijet, rebaptisé TDCi, a le mérite de disposer des six canassons supplémentaires et d’atteindre un couple dès les mille cinq cents tours par minute, disponible sur une large plage.  La nervosité de l’ensemble y gagne tout en contenant la consommation et, ipso facto, les rejets de gaz carbonique.  Avec le pied moyennement léger, il est tout à fait imaginable de descendre sous les cinq litres aux cent kilomètres.  Avec facilité !  Le prix à payer est qu’il est acoustiquement plus présent dans l’habitacle.  En plus de ses trajets citadins, la Ka s’aventurera avec plaisir hors de la ville et sur les autoroutes avec assurance. 

Petite, la Ka l’est assurément !  Elle pêche toutefois par les points faibles de ses qualités.  Par exemple, le diamètre de braquage lui fera faire demi-tour en deux manœuvres là où d’autres voitures montrent plus de docilité.  Son réservoir d’à peine trente-cinq litres l’allège tout en autorisant une autonomie de plus de six cents kilomètres.  Les espaces de rangement à l’intérieur sont à la portion congrue. 

Toutefois, certains aspects rendent la Ka toujours aussi efficace.  Le pommeau du changement de vitesse est idéalement placé sur la console, à bonne place pour assurer le confort lorsque la main reste posée sur lui.  Le volant est réglable seulement en hauteur et les grands gabarits qui reculent à l’envi leur siège devront allonger les bras pour s’y accrocher.  La direction à assistance électrique démontre une précision suffisante pour avoir une sensation correcte de la chaussée.  Bien que munie de tambours à l’arrière, la Ka offre un freinage puissant.  On s’y serait attendu pour un attelage dépassant à peine la tonne. 

Les fauteuils sont suffisamment confortables pour des trajets mesurés.  Veillez à permettre à vos passagers de se dérouler la colonne vertébrale si vous les avez installés sur la banquette.  Son dossier est passablement vertical, ce qui en fatiguera plus d’un à la longue.  La ligne de toit qui redescend dès les appuie-tête arrière les forcera à adopter un profil bas et à courber le dos.  Le coffre ne s’ouvre que si l’on a la clef en main : soit en l’introduisant dans la serrure, soit en utilisant le bouton spécial de télécommande qui lui est attribué.  La Ka ne propose aucune protection ni pour les pare-chocs ni pour les flancs.  Veillez donc à rester attentifs lorsque vous mesurez les espaces pour vous faufiler. 

Par contre, malgré le prix compté de la Ka, fut-elle dans sa version diesel Titanium, les options disponibles font d’elle un véhicule agréable à vivre au quotidien.  La climatisation, le verrouillage centralisé à distance, les antibrouillards, les rétroviseurs et les vitres électriques, la prise de lecteur MP3 et surtout le kit BlueTooth® qui vous évitera les regards réprobateurs, à défaut de la prune qu’ils distribuent allègrement, des si nombreux policiers que nous croisons tous les jours en ville.  Le tableau de bord avec ses quatre cadrans est un modèle du genre en matière d’efficacité de lecture. 

La Ka aurait juste gagné à ce que les commandes soient plus ergonomiques.  Certains acheteurs m’ont avoué avoir évalué une Fiesta de base à peine plus chère pour se donner une plus grande polyvalence d’utilisation au quotidien. 

 

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Mars 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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