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Essai de la Lexus IS250C 2.5e Luxury Pack bva6 - 208 cv


Type : Coupé Cabriolet de Luxe
Prix d'achat (modèle testé) : 54 015€
Couple maxi : 252 Nm à 4 800 tr/min
Puissance maxi : 208 cv à 6 400 tr/min
  • Puissance/poids : 85 kW/t
  • Puissance/litre : 83 cv/litre
Poids : 1 805 kg
L x l x h : 4 635 x 1 800 x 1 415 mm
  • Surface au sol = 8,34 m2
  • Volume capable = 11,805 m3

Émissions de CO2 (test) : 247 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 219 gr/km
  • CO = 0,120 gr/km
  • HC = 0,040 gr/km
  • HC + NOx = 0,040 gr/km
  • Bruit passant = 70 dBa

Consommations
   • du test : 10,5 l/100
   • lue à l'ordi : 8,6 l/100
   • théorique constructeur : 9,3 l/100
   • Test/Ordi : 22 %
   • Test/Théorique : 13 %
Autonomie : 61 litres = 620 km

Compteur vitesses : erreur moy = 8 %
 •  30 km/h cmptr = 27 km/h réels
 •  60 km/h cmptr = 55 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 84 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 114 km/h réels

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Lexus a entamé sa carrière sur le marché nord-américain où la marque de prestige de Toyota s’est forgé une réputation digne du sérieux de l’industriel japonais. Fort de cette expérience, le premier constructeur mondial s’est fixé des objectifs ambitieux pour le vieux continent et s’est même laissé convaincre de motoriser ses véhicules au diesel en plus des solutions hybrides présentées au départ sur les premières Prius. Le temps de la conquête a sonné ! Les tudesques devront compter dorénavant avec ce rival aux dents longues qui investit à la hauteur de ses aspirations. Le client se voit livrer une voiture suréquipée au prix de celles de la concurrence plus dépouillées.

Premières neiges d’hiver
L’importateur nous a confié une IS250C toute blanche pour barbouiller les premières neiges de l’hiver, celles qui sont parvenues à créer des bouchons de près cinq cents kilomètres en Belgique. Toutefois, nous avons eu la chance d’étrenner la décapotable sous un ciel radieux, quoique qu’un peu frisquet. Deux jours plus tard, quelques craintes sont apparues de manquer notre destination alors qu’une dizaine de centimètres couvraient les routes du Brabant wallon. Les chaussées se transformaient en pistes glissantes, la poudreuse aussitôt tassée par les multiples roues traditionnellement équipées de pneus d’été. Pris dans les files, nous avons quand même parcouru prudemment les trente kilomètres de patinoires peu indiquées aux propulsions en ballerines pour rédowa…

200 chevaux en douceur
Pourtant, quel fut notre bonheur d’arriver sains et saufs malgré les nombreux démarrages en faibles côtes sur des bandes verglacées : seul l’appui sur le bouton commandant le programme électronique « neige » a été nécessaire pour le faire en toute sérénité. Le contrôle de traction guette les pertes d’adhérence et explique qu’une voiture, puissante de plus de 200 chevaux puisse se comporter d’une façon à ce point docile dans des conditions préoccupantes. La boîte automatique remarquablement douce secondait idéalement le pied léger du conducteur…

Équipement de luxe
L’IS250C équipée du V6 de deux litres et demi se décline en deux finitions : Luxury Pack et Executive Pack. Le coupé cabriolet «Luxe» que l’importateur nous avait réservé se distinguait déjà par une dotation intéressante. D’autant plus qu’elle comprenait le système GPS étonnamment efficace des Lexus couplé cette fois à une caméra de recul pour appréhender correctement les limites de la carrosserie lors des manœuvres. En plus des traditionnelles aides à la conduite, nous trouvions des jantes de dix-huit pouces, des sièges avant en cuir, chauffants et rafraîchissants, réglables électriquement, de la climatisation automatique, du régulateur de vitesse, des nombreuses commandes dont les palettes au volant et de la clef mains libres tant pour les verrouillages que pour le démarrage du moteur qui se fait d’une pichenette sur le bouton ad hoc au tableau de bord.

Malle imposante
Le passage du coupé au cabriolet se fait à l’arrêt, en une vingtaine de secondes, le doigt maintenu sur la commande. Le toit en trois parties se range intelligemment dans le coffre en laissant encore un espace important à l’arrière qui pourrait facilement recevoir un sac de golf aisément accessible. Le volume de la malle du coupé est gigantesque. Un des points d’attention des ingénieurs a été l’aérodynamisme : le coefficient Cx est d’à peine 0,27. L’encadrement des portes présente trois joints qui assurent une ambiance feutrée à l’intérieur que le feulement du moteur vient renforcer. Au volant, la tendance naturelle est de cruiser relax et non de réaliser des chronos.

Incitation à la conduite relax
Le V6, VVT-i à vingt-quatre soupapes, offre toute sa souplesse et son silence de fonctionnement pour préserver les conversations qui s’engageraient dans l’habitacle. Le régime de couple maximum est haut perché à 4800 tours, ce qui dissuade les compétitions sur la route. La boîte automatique privilégie la douceur des passages et induit plutôt une approche calme et sereine faite pour profiter des paysages et du plaisir de rouler. L’usage des palettes sera réservé à l’occasion pour un dépassement demandant de la pugnacité que le moteur est capable de délivrer, à son aise… La consommation que nous avons atteinte, malgré notre escapade dans les files et sur la neige, s’est contenue à dix litres au cent kilomètres. Supposons que ces chiffres seraient résolument plus importants si nous avions cherché des chronos : les 1800 kilogrammes sur la balance exigent leur lot de calories lors des accélérations !

Sensualité versus caractère incisif
L’IS250C dispose d’un empattement allongé qui donne de l’aise aux jambes des passagers. Le tunnel central de l’arbre de transmission empêchera le cinquième adulte de monter à bord. Par contre, épinglons l’accès aux places arrière facilité par les imposantes portières et les commandes électriques qui actionnent les sièges avant afin de dégager une large ouverture. Avec ce coupé cabriolet, Lexus propose une alternative aux tudesques qui s’adressera aux gens qui privilégient le confort et le luxe.

Comment tomber sous le charme de la Saint-Valentin
L’IS250C est loin d’être la perfection pour les pilotes friands de sensations fortes lors des accélérations et dans les virolos serrés abordés sportivement. D'aucuns pourraient se demander comment elle peut plaire à l’acheteur potentiel ! D’après certains commentaires que nous avons recueillis, il s’agit de magie… En ce 14 février, le regard du Martien croise le clin d’œil de la Belle… Un frisson ! Trop tard… Voilà les pensées du coquin qui chavirent et il la fait entrer dans sa vie pour des émotions d’un autre genre participant de tendresse, de feulements silencieux, de présence ou de manque même parfois !

 

André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Décembre 2009


 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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