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Essai de l'Opel Insignia 2.0 CDTi bva6 FAP - 160 cv

Type : Berline 4 portes
Prix d'achat (modèle testé) : 39 355 €
Couple maxi : 350 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 160 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 73 kW/t
  • Puissance/litre : 82 cv/litre
Poids : 1 613 kg
Capacité de traction : 1 600 kg
L x l x h : 4 830 x 1 856 x 1 498 mm
  • Surface au sol = 8,96 m2
  • Volume capable = 13,429 m3

Émissions de CO2 (test) : 168 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 177 gr/km
  • CO = 0,066 gr/km
  • NOx = 0,011 gr/km
  • HC = 0,154 gr/km
  • HC + NOx = 0,165 gr/km
  • Particules = 0,001 gr/km
  • Bruit passant = 75 dB(A)
  • EcoScore = 63

Consommations
   • du test : 6,4 l/100
   • lue à l'ordi : 6,8 l/100
   • théorique constructeur : 6,7 l/100
   • Test/Ordi : -7 %
   • Test/Théorique : -5 %
Autonomie : 70 litres = 1 100 km

Compteur vitesses : erreur moy = 4 %
 •  30 km/h cmptr = 29 km/h réels
 •  60 km/h cmptr = 58 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 86 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 115 km/h réels

 

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Le constructeur Opel veut améliorer son image de marque et sortir des sentiers battus dont il raffole depuis des lunes : ceux d’imaginer des carrosseries flatteuses et séduisantes et d’y adjoindre une mécanique solide, quoique quelque peu obsolescente.  En matière de design, il suffit de faire référence aux Record PII, Kadett Coupé, Diplomat, Commodor, Manta, Monza, Calibra, Astra, Tigra et autre Speedster…  Cette fois-ci, pour marquer l’effort, les designers ont revu le logo en y gravant, à la mode d’un fabricant devenu indo-britannique avec son chaton-totem, le nom d’Opel dans la partie supérieure du cerclage entourant le célèbre Blitz. 

Est-ce sérieux de leur part ou est-ce seulement une expression de leur humour ?  C’est malin, surtout parce que la confusion est difficile : l’un navigue dans des prix au moins cinquante pour cent plus chers que l’autre.  Si les deux utilisent un système de navigation à grand écran avec la carte de l’Europe enregistrée sur DVD, les facilités d’emploi n’ont pas de commune mesure.  Par exemple, Opel autorise la saisie d’une adresse de destination, à défaut de pouvoir ajouter des étapes intermédiaires.  En outre, le contrôle tactile ne fait pas partie de la donne.  Bien que les efforts du constructeur germano-américain soient colossaux, les matériaux et les assemblages n’ont pas les mêmes touchers non plus. 

L’Insignia métamorphose l’idée que l’on peut se faire d’une Opel.  L’amortissement des défauts de la chaussée a pris de la maturité tant au niveau des suspensions que dans la qualité et l’ergonomie des fauteuils.  Par contre, le dessin de ceux de la première rangée fait la part belle aux deux émergences latérales pour assurer un maintien parfait du pelvis des mannequins anorexiques pas plus généreux que la largeur de leur tête.  Pour le commun des mortels dont je fais partie, pour qui l’embonpoint est un idéal de rêve à entretenir au quotidien, ces deux proéminences serrent sans scrupule le nerf sciatique de l’une, de l’autre ou des deux jambes annihilant ainsi les effets de la besogne des concepteurs lors des longs trajets. 

Comme toujours chez Opel, l’écrin est flatteur.  En plus, l’intérieur propose des solutions innovantes et particulièrement commodes dans l’utilisation quotidienne.  Prenons pour exemple la gestion de l’éclairage de nuit.  Nous avons déjà l’habitude de l’allumage automatique des feux de croisement à l’entrée des tunnels ou à la tombée du jour.  Imaginez l’étonnement lorsque, la première fois, les grands phares se sont allumés tout seuls.  Et qu’à l’arrivée d’un véhicule en face, ils se sont commutés d’eux-mêmes, laissant les codes assurer le relais.  Le système est bluffant d’efficacité.  Le cas qui nous a fait sourire, ce fut de voir les projecteurs de route s’éteindre quand la lune est apparue devant nous à l’horizon.  La caméra de détection ne fait, pas encore, la distinction entre une voiture et une autre source de lumière.  En tout cas, c’est un facteur de tranquillité d’esprit efficace. 

C’est de série qu’avec la gamme Cosmo les projecteurs directionnels AFL (Adaptive Forward Lignting) sont livrés.  Neuf logiques de fonctionnement se partagent l’éclairage selon la vitesse, la météo, la sinuosité de l’itinéraire.  Des diodes électroluminescentes réduisent pratiquement à zéro la consommation d’énergie et assurent un gain d’environ six grammes de rejet de CO2 au kilomètre.  Vous trouverez au bas de l’article le résumé de cette technologie. 

Le châssis FlexRide adapte, selon trois modes, le comportement routier de l’Insignia en fonction des besoins : le plus utilisé lors de notre trajet fut le « Tour » pour touring assurément.  Le confort est privilégié et il correspond à la philosophie des économies de carburant couplées aux émissions mesurées de CO2.  L’option « standard » jongle avec les informations récoltées par le DMC (Driving Mode Control) relatives à la vitesse, aux accélérations longitudinales et latérales ainsi qu’au freinage.  Elle autorise même le passage en mode « Sport », personnalisable, qui fait la part belle à la conduite dynamique.  Celui-ci, de plus, fait passer l’éclairage du tableau de bord du blanc au rouge quand il est enclenché.  Chacun des programmes intervient sur les cartographies du moteur, de la boîte de vitesse, modifie les consistances de la pédale d’accélérateur et de la direction et agit sur l’amortissement pneumatique. 

Le véhicule mis à disposition par l’importateur était animé par le deux litres diesel de cent soixante chevaux.  Avec son couple de trois cent cinquante newtons-mètres disponible dès les bas régimes, vous disposez d’un ensemble capable de rivaliser avec la plupart des usagers de la route.  Toutefois, il se montre sobre quand on l’utilise avec discrétion.  Les presque six litres au cent de consommation sur un itinéraire de plus de quinze cents kilomètres alors que nous étions trois à bord démontrent que, même avec une transmission automatique à six rapports, il est possible de se déplacer rapidement de façon citoyenne.  Nous avions organisé nos déplacements lors des périodes creuses sur les routes de cette dominique pascale. 

La boîte s’est révélée agréable alors que nous avons dû en jouer, à certains moments, pour les quelques difficultés normales que l’on voit sur le réseau.  Le seul bémol à ajouter concerne la sonorité par trop envahissante des culbuteurs, associée aux bruits de roulements omniprésents.  Heureusement que la radio, cette fois, distillait avec précision les accords magiques du nouveau CD de Julien Clerc. 


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© André-Louis De Laet
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Avril 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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