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Vous avez déjà longuement lu à propos du système remis au goût du jour par Renault relatif aux deux essieux directeurs.  Le châssis Active Drive aussi appelé 4Control apporte des avancées impressionnantes en matière de tenue de route.  Les avantages de ce système sont couplés aux pneus Bridgestone Potenza de plus de vingt centimètres de large montés sur des jantes de dix-huit pouces.  Et comme en plus, cerise sur le gâteau, le volant est adapté à la conduite dynamique, en contenant ses rotations par rapport aux mouvements réels sur les roues avant, vous vous retrouvez à piloter une des voitures exceptionnelles de sa génération.  Le 4Control apporte également une aide appréciable dans les manœuvres citadines et lorsqu’il faut se garer. 

Renault se voulait de titiller les tudesques sur leurs terrains à la fois de sportives et de haut de gamme.  La Laguna Coupé GT sème le trouble avec ses atouts étonnants pour la marque française qui se contentait depuis des lustres de naviguer dans la cour des voitures de tous les jours.  Citroën est aussi venue jouer les trouble-fête avec sa C5 revue et adaptée aux demandes des utilisateurs.  C’est tant mieux que les Français affichent ainsi leur savoir-faire !  Certains cacheront mal leurs sourires entendus face à ces nouvelles venues en arguant que l’on verrait dans trois ans ce qu’il restera de ces bijoux.  Ce serait donc sans compter sur le travail gigantesque entrepris dans les bureaux d’études et dans les ateliers pour chasser les défauts et approcher l’excellence.  Renault a troqué sa garantie habituelle pour une nouvelle donne de trois ans et de cent cinquante mille kilomètres.  Cela parce que l’industriel tient compte de ce que ses partisans roulent beaucoup. 

Celle-ci se découvre par exemple quand on coupe le régulateur de vitesse peu avant la sortie coutumière de l’autoroute et que le conducteur constate l’allure résiduelle à l’approche du croisement.  Les détails ont été peaufinés afin de réduire les frottements.  Avec une conséquence immédiate sur les consommations.  Au travers de l’itinéraire parcouru en ces premiers jours de février, avec au départ, des températures loin sous zéro degré, de la neige ensuite suivie de pluies verglaçantes, la Laguna s’est contentée, sans forcer les économies de sept litres aux cent kilomètres.  Ce qui est étonnant quand on constate que le poids du coupé était proche des deux tonnes avec deux adultes et leurs bagages à bord sur la plus grande partie du périple.  Il y a eu environ trois cents kilomètres où nous étions quatre dans la voiture.  Certes loin d’être des petits gabarits et toutefois confortablement installés. 

Les ingénieurs Renault ont opté pour quatre sièges afin d’assurer une place suffisante aux convives.  Les jambes trouvent où se poser quand bien même vous ne pourriez pas les étirer.  J’avoue aussi que je limiterais les kilomètres passés à l’arrière.  La qualité des finitions rejoint aisément aujourd’hui les standards réservés jusqu’il y a peu aux teutonnes, aux anglaises et aux scandinaves.  Le silence à bord est inhabituel et les émissions de musiques classiques peuvent enfin se priser avec délectation.  Le GPS, bien que sensiblement plus cher, environ huit fois, que les offres actuelles de Tomtom, Garmin et autres Mio, reste un modèle genre avec un atout appréciable relatif au vol et aux fractures de vitres.  Pour conclure, la Laguna Coupé GT bénéficie des accessoires dont Renault est fier, dont la carte mains libres, le frein automatique, etc. 

Avec le Coupé Laguna, Renault revient dans la légende des voitures spéciales qu’il a su créer comme les Caravelle, Floride, Fuego, Avantime, Mégane CC avec des réussites variables en matière de vente.  À quand un cabriolet ?  Son esthétique et son harmonie font l’unanimité avec de-ci de-là quelques critiques à propos de gueule béante ou de l’avant et la planche de bord trop proches de ceux de la berline.  Toutefois, les commentaires sont élogieux vis-à-vis de ce coupé d’autant qu’il est couplé à quelques moteurs de qualité pour satisfaire de nombreux clients.  En dehors des deux V6 essence et diesel, l’importateur nous a confié le deux litres dCi coupleux à souhait dès les bas régimes.  C’est à deux mille tours que la cavalerie lourde fait son apparition afin de vous sortir de toutes les situations scabreuses de dépassement par exemple. 

Une des conditions à négocier lors de votre prochain achat serait de compléter la chausse de la Belle d’un jeu de jantes et pneus neige en plus des chaînes.  Le réchauffement climatique tant attendu risque de multiplier les hivers rigoureux et c’est une assurance inévitable pour préserver la robe de la dulcinée.  Le 4Control et les Bridgestone affichent rapidement leurs limites quand le froid tend ses pièges.  Puis, si vous souhaitez parachever votre investissement, envisagez le pack de luxe avec ses phares adaptatifs, les sièges et les rétroviseurs à mémoire, les assises chauffantes à l’avant et l’aide au stationnement de la proue.  La poupe est heureusement contrôlée de série. 

© André-Louis De Laet
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Février 2009