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Essai du Suzuki Splash 1.0e Grand Avantage bvm5 - 65 cv

Type : Citadine
Prix d'achat (modèle testé) : 9 699 €
Couple maxi : 90 Nm à 4 800 tr/min
Puissance maxi : 65 cv à 6 000 tr/min
  • Puissance/poids : 46 kW/t
  • Puissance/litre : 66 cv/litre
Poids : 1 050 kg
L x l x h : 3 715 x 1 680 x 1 590 mm
  • Surface au sol = 6,24 m2
  • Volume capable = 9,924 m3
Capacité de traction : 0 kg

Émissions de CO2 (test) : 0 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 120 gr/km
  • CO = 0,442 gr/km
  • NOx = 0,000 gr/km
  • HC = 0,004 gr/km
  • HC + NOx = 0,004 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 70 dB(A)
  • EcoScore = 72

Consommations
   • du test : 6,6 l/100
   • théorique constructeur : 5,0 l/100
   • Test/Théorique : 32 %
Autonomie : 45 litres = 680 km

Compteur vitesses : erreur moy = 8 %
 •  30 km/h compteur = 26 km/h  réels
 •  70 km/h compteur = 56 km/h  réels
 •  90 km/h compteur = 85 km/h  réels
 •120 km/h compteur = 114 km/h  réels



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Le marché bouge !  Les exigences des conducteurs s’enhardissent.  D’après l’étude réalisée par Suzuki en Europe, l’acheteur d’un minispace de ville veut une bonne bouille flatteuse, un prix concurrentiel, un espace intérieur adaptable, du confort, des prestations…  Alors, pour prolonger le changement de cap, adopter une nouvelle attitude et changer la perception que le public a de ses productions, Suzuki a revu ses copies et, exit la Wagon R qui, avec son empreinte au sol minimale, satisfaisait ses adeptes.  Et que vive la Splash. 

« Schplaouch !  Elle plonge dans la vie, comme dans l’eau de la mer… » annonçait Claude, déjà en 1966.  Suzuki parle de ses produits en déclarant fièrement que pas un atome de la Splash n’est dû aux ingénieurs d’Opel.  Le cahier des charges précisait que l’habitacle devait se vouer à la couleur, à l’ergonomie et aux fonctionnalités pratiques et aussi que la qualité perçue devait rejoindre les récents standards initiés par les Swift, SX4 et Grand Vitara.  La page de la Wagon R est tournée !  Celle-là était construite à Esztergom en Hongrie.  Celle-ci le sera aussi ! « Conservons le sens pratique et la réduction des coûts engendrés par elle et envisageons le futur en développant le caractère fun de la voiture » fut un des slogans des concepteurs japonais.  Ils sont fiers de leur création et ils manifestent leur confiance en elle en lui conférant cinq années de garantie totale et d’assistance Suzuki. 

Les citadins ont les poches pleines qu’ils doivent pouvoir alléger en entrant dans leur voiture disait l’étude…  iPhone, iPod, PowerBook (mais je fais de la pub, ma parole !), demi-litres d’eau pétillante, cela se doit, journaux, cartes routières, CD, jouets des enfants trouveront leurs dortoirs dans les portes, entre les deux sièges, dans la boîte à gants, le large récipient devant le copilote…  Le coffre peut se montrer mesuré, puisque tout est rangé dans l’habitacle !  Dans la version de base dotée du petit moteur carburant à l’essence, pas de compartiment sous le plancher.  Cela, c’est réservé aux autres motorisations. 

« Schplaouch !  Il y a des sirènes qui l’entraînent vers des ponts irisés… »  C’est au dernier moment que nous avons envisagé le déplacement de quatre adultes, heureusement sans bagages importants, en ville et sur les autoroutes.  La Splash n’était sans doute pas la solution idéale pour ce déplacement.  Toutefois, nous avons été bluffés, d’abord par les accès aisés aux quatre places et ensuite par la volonté du moteur qu’il affirme au prix d’une envahissante sonorité typique des trois cylindres.  En agglomération, cette solution est redoutable d’efficacité et de frugalité.  La modestie, le caractère joueur et guilleret de la Splash sont étonnamment bien épaulé par ces mille centimètres cubes qui plairont aux gens désireux de réserver leurs sous à d’autres activités et pourtant soucieux de se déplacer aisément.  La plateforme de la Swift qui sert de base à la Splash assure un comportement routier et un agrément de conduite suffisant. 

Le volume du coffre est réduit : c’est exact.  Quand vous avez besoin de plus d’espace, vous compterez quand même sur un mètre cube en rabattant la banquette et vous apprécierez l’imposante ouverture laissée par le hayon.  Dans ce cas, vous devrez vous contenter de deux personnes à bord.  Les astuces utilisées ont été de limiter drastiquement les porte-à-faux et d’élargir le train arrière en usant de deux boursouflures dans la carrosserie pour englober les roues arrière.  Il y a de l’allure dans le look et de l’efficacité dans le résultat.  Au rang de la technologie embarquée, Suzuki installe quatre airbags à l’avant, une direction assistée électromécaniquement, asservie à la vitesse, un ABS et une aide au freinage d’urgence, un autoradio-CD compatible MP3 commandé au volant, une condamnation centralisée, des vitres électriques à l’avant…  Pour conserver un prix d’attaque sous les dix mille euros, la climatisation et l’ESP feront partie des options. 

Les ingénieurs de Suzuki ont su, avec leur châssis de bonne qualité, combiner le confort et le dynamisme de conduite.  Peut-être regrettera-t-on à certains moments que ce soit le moelleux du siège qui prenne la majorité des vibrations dues au revêtement de la chaussée…  On pourrait redire également sur le volant réglable uniquement en hauteur alors que le baquet de pilotage peut reculer très loin pour les jambes, sur les poignées de porte positionnées trop vers l’avant.  Les autres commandes sont très bien placées, surtout celle de la boîte de vitesse, au bon endroit. 

Le terrain idéal pour la Splash dans sa version de base, c’est la ruche urbaine où sa taille, son châssis rigide, sa direction asservie et son faible rayon de braquage lui permettent de se faufiler allègrement.  C’est que Suzuki vise les jeunes familles et les célibataires qui privilégient le caractère utilitaire et ludique de leurs déplacements.  Ils pourraient fructueusement jeter un coup d’œil sur la Splash lors de leurs recherches !  Le design intérieur suscite des compliments avec ses couleurs attrayantes, sa planche de bord aux matériaux et aux assemblages de qualité. 

Splash ! Dans les rues de ma ville, on t’attendait « Fillette »…  Après ces affirmations de son célèbre chanteur, Toulouse pourrait-elle devenir le nœud névralgique des achats de Splash ?

 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Janvier 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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