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Essai de la Suzuki Swift 1.3 D DDiS FAP bvm5 - 75 cv

Type : Citadine
Prix d'achat (modèle testé) : 15 399 €
Couple maxi : 190 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 75 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 48 kW/t
  • Puissance/litre : 60 cv/litre
Poids : 1 140 kg
L x l x h : 3 760 x 1 690 x 1 500 mm
  • Surface au sol = 6,35 m2
  • Volume capable = 9,532 m3
Capacité de traction : 900 kg

Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 120 gr/km
  • CO = 0,191 gr/km
  • NOx = 0,158 gr/km
  • HC = 0,017 gr/km
  • HC + NOx = 0,175 gr/km
  • Particules = 0,001 gr/km
  • Bruit passant = 69 dB(A)
  • EcoScore = 72

Consommations
   • théorique constructeur : 4,5 l/100

Compteur vitesses : erreur moy = 4 %
 •  30 km/h compteur = 28 km/h  réels
 •  70 km/h compteur = 57 km/h  réels
 •  90 km/h compteur = 87 km/h  réels
 •120 km/h compteur = 118 km/h  réels



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La nouvelle Mini a su prolonger le mythe de sa première version, celle d’avant !  Aujourd’hui que le nombre de marques et de modèles devient impressionnant, avec des niches visées qui fourmillent et se multiplient de jour en jour, certains acheteurs apprécient la simplicité et le durable.  Pour eux, dans le monde des citadines qui veulent le rester, il y a la Suzuki Swift qui se décline en trois moteurs (deux essence et un diesel) dont les prix s’échelonnent entre dix mille et seize mille euros.  La rigueur et le plaisir y sont au rendez-vous… 

Les ingénieurs qui ont conçu la Swift avaient à cœur de s’adresser spécialement au public de l’Europe : ils ont intégré le style et les besoins des Européens pour offrir ce qui convenait ici !  La Swift est d’ailleurs produite sur le vieux continent, à Magyar en Hongrie.  Arrivée sur le marché en 2004 après avoir été divulguée au Salon de Paris, elle oriente à elle seule la nouvelle vision du langage Suzuki pour les prochains modèles de la marque nipponne.  Sa vocation, c’est la ville !  Tout en étant décontractée sur les autoroutes. 

La Swift se conjugue en trois ou cinq portes : la première présente une personnalité qui comblera les célibataires.  La seconde prévaudra pour ceux qui ont besoin d’un accès aisé à l’arrière, comme les parents de têtes blondes, et caetera.  Pour transporter trois enfants et leurs sacs d’école, la Swift est à l’aise.  S’il faut accueillir des bagages pour des vacances, elle sera moins désinvolte dans son acception familiale.  Par contre, deux adultes prendront plaisir à parcourir de longues étapes lors d’une escapade romantique.  La banquette rabattable deux tiers un tiers augmente le coffre à l’envi en fonction des nécessités.  C’est ainsi que les clubs de golf participeront au voyage !

Tant la robe de la Swift, brillante sous ses six couches de vernis, attire l’attention des passants, tant la sobriété de l’intérieur ne rivalisera pas avec les yeux de sa conductrice qui ne développera aucune jalousie.  Les regards de son passager lui seront réservés, sans aucune exception.  Les rangements sont nombreux, dont un tiroir sous le fauteuil de droite, des aumônières aux dossiers avant, la traditionnelle boîte à gants et les porte-bouteilles.  Le choix des matériaux a fait la part belle à la durabilité.  La qualité d’aspect pourrait toutefois progresser sans grever inutilement le prix qui représente également un des éléments d’attraction lors de la décision d’achat. 

Avec la Swift, Suzuki est resté vingt-cinq centimètres sous les quatre mètres.  Saluons cette approche de limiter la taille de la citadine alors que les productions européennes tendent allègrement à prendre des centimètres.  Ces derniers privilégient la polyvalence du véhicule qui peut se transformer à l’envi.  Par contre, la Swift conserve sa maniabilité et son caractère passe-partout qui fait des merveilles dans les ruelles citadines.  Au détriment de qualités qui sont réservées aux concurrentes.  Tout le monde ne cherche pas les mêmes atouts.  Suzuki a su définir les siens. 

Le moteur qui animait la voiture qui nous a été confiée est le transalpin JTD de mille trois cents centimètres cubes.  Le constructeur lui a attribué un acronyme DDiS pour Diesel Direct injection by Suzuki.  Bien qu’il soit équipé d’un filtre à particules, il peut se montrer frugal alors qu’il ébranle quand même onze quintaux plus les passagers et leurs bagages.  Ces quatre cylindres à seize soupapes bénéficient de la technologie de la rampe commune.  Ils sont couplés à une boîte de cinq vitesses correctement étagées sauf, peut-être, un léger trou en deuxième quand on veut adopter une conduite plus dynamique.  La sonorité du brûleur à mazout, tout comme les sifflements aérodynamiques, sont maintenus à l’extérieur grâce à une insonorisation correcte de l’habitacle. 

Le terrain préférentiel de la Swift est la ville.  Le diamètre de braquage réduit, la longueur contenue en font un engin que personne ne redoutera de devoir manoeuvrer dans des conditions sévères, là où les concurrentes abandonnent la place de stationnement.  La Swift se conduit comme un kart.  Son comportement joueur, elle le doit à un châssis sérieux, à une direction que certains gros bras trouveront trop assistée, un train avant qui s’inscrit dans les trajectoires au centimètre près.  La suspension absorbe correctement les aspérités du bitume tout en délivrant l’information suffisante sur l’état de la chaussée pour prendre du plaisir à la conduite.  Ce sera sans la moindre difficulté que vous vous faufilerez dans les embouteillages matinaux. 

L’équipement de la Swift est soigné en comparaison du prix auquel elle est proposée sur le marché : ouverture des portes par télécommande, radio-CD à commandes au volant, siège du conducteur réglable en hauteur, fixations ISOFIX, ordinateur de bord…  À son volant, c’est le pilotage qui devient intéressant.  Collée comme elle l’est à la chaussée, on prend naturellement du plaisir à la guider là où l’on veut se rendre.  Et quand on en sort, cela semble naturel de croiser les regards des passants qui l’évaluent.  Cette semaine, j’ai eu droit à des clins d’œil de conductrices et de conducteurs d’autres Swift.  Comme si une connivence fraternelle s’établissait !  C’est ainsi que se créent des modèles de légende. 

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Février 2009

 

André-Louis De Laet - Belgique - Belgïe
Vertaling : Waldorf
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