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En matière d’écologie, les systèmes hybrides font la une de nombre de revues et de sites automobiles avec, principalement, les deux leaders japonais de ces solutions qui ont pris une avance notoire dans le créneau. Toutefois, le constructeur suédois Volvo, après s’est lancé quelque temps dans les moteurs fonctionnant aux biocarburants, voie peu convaincante pour les pays européens, s’oriente, avec le label DRIVe, dans les motorisations diesel aux cylindrées contenues et aux efficacités optimisées. Les consommations de pétrole y gagnent pour la préservation des réserves actuelles. Les rejets du fameux CO2, seul étalon politiquement reconnu aujourd’hui des émissions toxiques, sont réduits de façon drastique. Le mazout pêche en termes d’oxydes d’azote tout aussi polluants, si pas plus, que le dioxyde de carbone. Nos responsables publiques, qui définissent le futur de la planète, le comprendront tardivement sans doute, lui laissant encore de beaux jours pour les années à venir.

DRIVe, l’arme redoutable de Volvo
L’URL britannique « TheGreenCarWebSite » qui organisait un vote auprès de journalistes et d’internautes sur les véhicules respectueux de l’écologie ont plébiscité la Volvo C30 DRIVe, néanmoins munie du Stop&Start, laissant aux hybrides, étonnamment, les places suivantes du classement. Les commentaires relevés sur le site épinglent les progrès significatifs réalisés par Volvo, en peu de temps, dans la réduction rigoureuse des émissions polluantes. Avec la gamme offerte maintenant par Volvo qui va de la petite C30 à la reine S80 en passant par le SUV XC60, l’acheteur peut trouver la voiture qui lui convient. Et comme à l’habitude avec les productions suédoises, la sécurité fait partie de la donne, sans aucune concession.

Un coffre au volume restreint
La C30 a toujours rencontré des commentaires partagés de la part des observateurs. Elle est appréciée pour ses qualités reconnues par les célibataires et les jeunes couples, affublée d’un « break de chasse » qui ne veut pas dire grand-chose… Quand on sait qu’un sanglier ne trouvera pas de place dans le coffre minuscule sauf s’il est dépecé et découpé pour pouvoir se glisser dans l’ouverture exiguë, les détracteurs ont beau jeu de rappeler que les clubs de golf devraient peut-être également être démontés. Non bien sûr : le dossier rabattu des sièges arrière lui octroiera le volume nécessaire au détriment du nombre de passagers. Enfin, doit-on se réjouir du couvre bagage flexible et irritant que nous aurions bien laissé sur le bord de la route. Heureusement, les ingénieurs suédois ont envisagé une option rigide que les vendeurs se devraient de recommander lors de la présentation du véhicule. L’habitabilité de la seconde rangée la confine presque exclusivement à des enfants quand deux doubles mètres encombrent les sièges à l’avant.

Évaluer le vrai prix d’achat
La Volvo C30 DRIVe émet à la fois moins de CO2 tout en se montrant plus efficace en matière de reprises et d’agrément de conduite que le modèle 1600 diesel qui la précédait. Grâce à ses économies d’énergie dues entre autres au système Stop&Start et ses rejets mieux calibrés (dans le cas du S&S, de 104 grammes de CO2 par kilomètre), son prix, déjà intéressant au départ, profite également des primes octroyées : en Belgique, le gouvernement fédéral interviendrait pour 15 % de la valeur d’achat et la Région wallonne pour un montant de 1.000 euros. Un bonus de 5.000 euros est un atout commercial dont il est bon de tenir compte lors du choix de votre prochaine voiture… La C30, comme toutes les Volvo, privilégie le confort, la sécurité des occupants et de tous les usagers de la route. On comprendra donc aisément que son châssis équilibré et quelque peu abaissé se combine avec le train avant moins incisif que celui d’autres modèles concurrents, pour transporter quatre adultes avec peu de bagages.

Quelles sont les solutions envisagées ?
Les astuces, maintenant courantes, pour réduire les consommations participent du profilage plus effilé, des boucliers avant et arrière adaptés et du béquet de toit afin que le coefficient de traînée atteigne la valeur de 0,28. Les pneus à faible résistance au roulement, à la silhouette plus étroite et aux jantes redessinées, maintiennent pratiquement les qualités de freinage qui subit toutefois une perte de 6 %. Les bruits aérodynamiques atténués renforcent le confort acoustique à bord. L’assistance électrique de la direction, la batterie qui se recharge aussi grâce à l’énergie cinétique, l’allongement des trois derniers rapports de la boîte de vitesse qui se combine à l’optimisation de la cartographie du moteur et la transmission bénéficiant d’une huile fine, plus fluide qui amenuise les frictions intempestives font partie de ces apports techniques qui expliquent les gains de consommation. Certains clients optent pour le système Stop&Start qui évite de brûler les quelques centimètres cubes de gasoil aux feux rouges ou aux passages à niveau.

Une consommation moindre en réalité que celle affichée
Forte de tous ces avantages, la C30 voit sa consommation lors du trajet que nous avons obtenue sous des températures plutôt clémentes plafonner à 5,1 l/100 au tableau de bord tandis que dans la réalité elle se contentait de 4,7 litres aux cent. Dans l’habitacle, les mêmes réflexions que dans les autres modèles de la marque prévalent. L’équipement, dont la climatisation bizone, la prise USB, la connexion Bluetooth®, le cruise control, fera rêver l’acheteur qui manifestera sans doute des réserves quant au peu de rangements et à la lisibilité importune du GPS qui gagne pourtant ses commandes plus intuitives à utiliser.

© André-Louis De Laet
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Mars 2010