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Essai de l'Opel Insignia 2.0 CDTi Cosmo bvm6 FAP - 131 cv

Type : Berline 4p
Prix d'achat (modèle testé) : 33 770 €
Couple maxi : 300 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 131 cv à 4 000 tr/min
  • Puissance/poids : 60 kW/t
  • Puissance/litre : 67 cv/litre
Poids : 1 613 kg
Capacité de traction : 1 600 kg
L x l x h : 4 830 x 1 856 x 1 498 mm
  • Surface au sol = 8,96 m2
  • Volume capable = 13,429 m3

Émissions de CO2 (test) : 159 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
  • CO2 = 154 gr/km
  • CO = 0,162 gr/km
  • NOx = 0,017 gr/km
  • HC = 0,162 gr/km
  • HC + NOx = 0,179 gr/km
  • Particules = 0,000 gr/km
  • Bruit passant = 72 dB(A)
  • EcoScore = 67

Consommations
   • du test : 6,0 l/100
   • lue à l'ordi : 6,4 l/100
   • théorique constructeur : 5,8 l/100
   • Test/Ordi : -6 %
   • Test/Théorique : 3 %
Autonomie : 70 litres = 1 170 km

Compteur vitesses : erreur moy = 4 %
 •  30 km/h cmptr = 29 km/h réels
 •  60 km/h cmptr = 58 km/h réels
 •  90 km/h cmptr = 86 km/h réels
 •120 km/h cmptr = 115 km/h réels

 

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Complimentée par tous les professionnels de l’automobile, saluée par le titre de voiture de l’année 2009, l’Insignia, dont la carrière débute sans peine, se rencontre de plus en plus sur nos routes.  Aujourd’hui, alors que les SUV semblent parfois être moins prisés, les berlines et les breaks reprennent du poil de la bête.  L’Insignia bouscule son lot de fausses idées que l’on pouvait se faire de la marque à l’éclair.  Elle vient en outre faire de l’ombre aux familiales des concurrents qu’elle attaque de front, sans vergogne.  Les tudesques et autres européennes auront du mouron à se faire pour leur avenir.  L’Insignia se paie une robe d’une fluidité remarquable dont le coefficient de pénétration dans l’air atteint un nouveau record : 0,27 et même 0,26 pour la version ecoFLEX.  En un mot, l’Insignia est la bonne voiture qui apparaît au bon moment ! 

Le chaland ne s’y trompe d’ailleurs pas !  Forte de ses arguments de vente sans faille, l'Insignia a déjà été plébiscitée par de nombreux acheteurs qui se récoltent tant dans la sphère privée que dans les flottes d’entreprises.  Aujourd’hui, la nouvelle Opel est en passe d’être la première familiale, dans ses versions berlines quatre et cinq portes ainsi que dans les breaks, dans les statistiques des modèles les plus vendus.  Il s’agit là d’une reconnaissance supplémentaire par le public pour l’Insignia qui a été élue voiture de l’année 2009. 

Dans le lot des aides au quotidien, notons que le bouton idoine de la télécommande actionne soit l’ouverture, soit la fermeture des quatre fenêtres et des rétroviseurs extérieurs.  Certaines commandes sont doublées, soit au volant, soit entre les deux sièges.  Quelques jours suffisent à prendre le pli et à profiter totalement des fonctionnalités proposées.  La radio se dirige depuis la droite du volant.  Le régulateur de vitesse depuis la gauche.  Une molette unique gère, depuis l’accoudoir central, le GPS, la radio, la connexion BlueTooth® du téléphone. 

Le brûleur à mazout de cent trente chevaux doté d’un filtre à particules, développé sur la base du mille neuf cents MultiJet transalpin, entre dans la lignée des moteurs modernes dynamiques et sobres qui, associé à la boîte de vitesse manuelle à six rapports, s’est révélé agréable sauf sans doute en ce sens qu’il se manifeste pleinement dans nos oreilles.  L’insignia a profité des trois cent vingt newtons-mètres disponibles loin sous les deux mille tours.  Le poids de l’équipage dépassait allègrement les deux tonnes avec les trois adultes et les nombreux bagages qui prirent place dans le gigantesque coffre.

Ce dernier peut encore gagner en volume lorsque vous rabattrez les deux dossiers (60  %—40 %).  Les assises fixes éliminent la possibilité de disposer d’un plancher plat.  Nous avions craint que le profil recoupant l’espace réservé aux têtes à l’arrière ne handicape le confort et la visibilité pour les passagers du second rang.  Dans les faits, il y a eu peu de gêne.  Les deux guides de coffre, de section ronde, sont intelligemment masqués dans les contreforts de la malle, évitant les pincements qui arrivaient inévitablement avant. 

Maintenant que les sociétés d’assistance aux automobilistes proposent des aides en tous lieux et à toute heure, il est normal que, sous la planche de coffre, la niche initialement prévue pour ranger la roue de secours hérite d’un kit de réparation, laissant ainsi des alcôves secrètes qui furent rapidement découvertes par les quelques cerbères que l’on rencontre toujours à l’entrée de l’Helvétie.  Heureusement, comme à l’habitude, nous n’avions rien de spécial à déclarer, sauf notre bonne humeur.  Mais !  Chut !  Le douanier suisse n’a pas le sens de l’humour dans son arsenal de comportements d’accueil.  Évitons donc de le titiller…

L’Insignia présente toutefois encore quelques aspects à peaufiner qui peuvent l’être dans les versions à venir.  La direction du groupe de travail destiné à créer la ligne de l’Insignia a été confiée au designer français Bertrand Bach.  Il est dommage que les pictogrammes utilisés au tableau de bord n’aient pas eu la chance de profiter de ses conseils qui auraient certainement pu en améliorer la lisibilité.  Le témoin rappelant la nécessité de boucler sa ceinture est inepte, d’autant que de nombreux exemples réussis existent sur le marché. 

Vous rejoindrez les accueillants fauteuils de cuir en glissant comme vous le pourrez vos jambes sous le volant qui, bien que réglable en hauteur et en profondeur, reste loin des épaules des grands gabarits qui reculent à l’envi leur siège pour étendre leurs quilles. 

Le museau en pointe, masqué par l’ampleur du capot, vous invitera à débourser les quelques euros nécessaires pour profiter des capteurs avant et arrière de parking.  Ils seront garants de la peinture de vos pare-chocs qui risqueraient sinon les grattouillements lors de vos manœuvres.  Les essuies glaces ne disposent pas de l’allumage automatique dont les bienfaits se répandent de plus en plus dans les berlines actuelles.  Par contre, le frein au doigt, puisqu’il n’est plus à main, se dégage de lui-même au démarrage tout en offrant l’astuce de se serrer automatiquement à l’arrêt dans les côtes. 

La carrière de l’Insignia s’annonce prometteuse pour Opel dont l’avenir industriel est incertain.  La plupart des commentaires dans la presse et dans les forums sont élogieux.  La politique tarifaire mise en place aussi

 

© André-Louis De Laet
www.essai-automobile.com
Mai 2009



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